Pourquoi le nom
MYTHOTOPIE ?
Mythotopie évoque la mythologie.
Cette dernière renvoie à l'étude des mythes, mais aussi à leur forme écrite ou parlée, et à ce qu'ils portent comme parole.
Cette dernière renvoie à l'étude des mythes, mais aussi à leur forme écrite ou parlée, et à ce qu'ils portent comme parole.
En passant du logos au topos, on
donne un lieu aux mythes, mais on peut aussi étudier ce que ces mythes
racontent sur les lieux, et ce que les lieux portent comme mythes.
Mythotopie contient aussi le mot
Utopie. L'Utopie est Eu-Topos, le bon endroit, et non U-Topia, le lieu qui
n'existe pas. Ce lieu, partagé, est un lieu commun, et il génère une forme
sociale. Le lieu commun s'apparente au four banal, qui nourrit le village, et
apporte ses bienfaits à la communauté. C'est l'essence du bien commun…
Nous identifions que le mythe
principal qui constitue notre société est celui de la croissance, passant par
la maîtrise et l’exploitation des éléments constituant la biosphère, que
l’homme partage avec tous les êtres vivants.
Nous savons que ce mythe porte un
paradigme devenu mortifère.
Dans cette période de mutation
que nous traversons, nos interventions sont un outil de recherche du mythe de
demain, aujourd’hui à inventer.
« La devise de cette société pourrait être : Ce qui est bon pour tous ne vaut rien. Tu
ne seras respectable que si tu as « mieux » que les autres. Or c’est l’inverse qu’il faut affirmer pour
rompre avec l’idéologie de la croissance : Seul est digne de toi ce qui
est bon pour tous. Seul mérite d’être produit ce qui ne privilégie ni n’abaisse
personne. Nous pouvons être plus heureux avec moins d’opulence, car dans une
société sans privilège, il n’y a pas de pauvres. »
André Gorz, mensuel Le Sauvage, avril
1974*
« Nous vivons une période avec des éléments nouveaux qui ne nous
permet plus de le penser tel qu’il était avec les lunettes de nos
prédécesseurs. Tout remettre en chantier : ce n’est pas une reprise du
passé, mais l’anticipation des conduites à venir »
Michel Serres, France Culture, 2002
« Il nous faut réinventer un mythe ». Aurélien Barrau
Le lieu : « du lieu commun au bien commun »
le territoire sur lequel nous
ancrons nos interventions, n’est pas seulement un espace défini mais est
également un bien commun et en devenir à partager avec tous les êtres vivants.
Du jardin au pays, le territoire
se définit librement par les synergies existantes et potentielles.
Qu’est ce que notre logotype incarne de Mythotopie?
Le croisement de plusieurs dynamiques
Une dimension verticale qui représente l’énergie
individuelle, la singularité et la part créative de chaque être vivant,
l’ancrage et l’équilibre dans la vie => le lien entre le terre et le
ciel.
Une dimension horizontale qui représente les liens entre les
êtres vivants
Entre les deux axes, un cercle qui signifie
l’importance de prendre les deux dimensions en compte.
Dans la période de mutation que nous traversons nous sommes
à la recherche de nouveaux horizons……..
Nous souhaitons susciter, accompagner la mise en mouvement
de ce qui relie les êtres vivants entre eux.