Culture
Ensemble des formes acquises de
comportement dans les sociétés humaines
Civilisation enivsagée dans ses
caractères intellectuels.
Développer
(Ethym enveloppe de céréale, balle
de blé)
étendre ce qui était roulé sur soi-même
d’où développement :
action de dérouler, de déplier
Développement
local
(Etats généraux des pays, Mâcon juin
1982). »
« Il n’est pas la croissance. Il est
un mouvement culturel, économique, social qui tend à augmenter le bien-être
d’une société. Il doit commencer au niveau local et se propager au niveau
supérieur. Il doit valoriser les ressources d’un territoire par et pour les
groupes qui occupent ce territoire. Il doit être global et multidimensionnel,
recomposant ainsi les logiques sectorielles . »
Ecologie
humaine
Partie de l’écologie qui étudie
l’espèce humaine, l’activité organisée, sociale et industrielle de cette
espèce, sa culture et son environnement dans la biosphère.
Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération
L’économie de la Fonctionnalité et de la Coopération est un modèle économique qui consiste à concevoir et à produire des solutions qui sont fondées sur l'intégration de biens et de services, associée à la vente d'une performance d'usage et/ou inscrite dans une dynamique territoriale. La définition et la mise en avant d'une performance d'usage - soit ne plus vendre des moyens, c'est à dire des biens ou du temps mais une valeur servicielle - autorisent le découplage entre la création de valeur et le volume des moyens mobilisés (biens et services). La dimension matérielle de la production peut passer au second plan vis-à-vis de sa dimension immatérielle. Cfwww.ademe.fr /mediatheque
L’économie de la Fonctionnalité et de la Coopération est un modèle économique qui consiste à concevoir et à produire des solutions qui sont fondées sur l'intégration de biens et de services, associée à la vente d'une performance d'usage et/ou inscrite dans une dynamique territoriale. La définition et la mise en avant d'une performance d'usage - soit ne plus vendre des moyens, c'est à dire des biens ou du temps mais une valeur servicielle - autorisent le découplage entre la création de valeur et le volume des moyens mobilisés (biens et services). La dimension matérielle de la production peut passer au second plan vis-à-vis de sa dimension immatérielle. Cfwww.ademe.fr /mediatheque
Economie
sociale et solidaire - ESS
Elle concilie objectifs d'intérêt
collectif et activité économique. ….
Elle
replace l’économique au service du politique
Les entreprises de l’économie sociale
et solidaire intègrent dans leur organisation et dans leur fonctionnement
démocratie, innovation et développement durable.
Ces entreprises sont les coopératives,
les mutuelles, les associations, les structures de l'insertion par l'activité
économique, les fondations...
Elles sont présentes dans tous les secteurs
d’activités, de la banque à la culture, en passant par le commerce équitable.
Economie
sociale culturelle et solidaire - ESCS
Mythotopie associe les dimensions culturelle et sociale qui constituent les deux jambes qui
permettent à l’humain de marcher.
Lieu commun
Lieu
vient du grec topos
Il définit le territoire, il est aussi
la parole échangée qui a acquis force d’usage.
Méthode
JP Boutinet : « Sorte de scenario
qui traduit l’intention »
Methodologie
JP Boutinet : Jeu des relations et
communications entre sujets et objets.
Mythe
Est au fondement de la société
C’est une histoire qui explique le
pourquoi, le comment de l’état présent.
Le mythe est une exhortation à faire
comme, à refaire et à faire ensemble.
Différentes
approches complémentaires
Claude Lévi-Strauss
« C’est une histoire qui cherche à rendre compte à la fois de l’origine
des êtres, du monde, du présent et de l’avenir et qui cherche en même temps,
simultanément à traiter des problèmes qui nous apparaîtraient aujourd’hui à la
lumière de notre pensée scientifique, tout à fait hétérogène, différents les
uns par rapport aux autres, à les traiter comme si ils étaient un seul problème
et admettraient une seule réponse.»
JL
LeQuellec « le dictionnaire critique de mythotologie »
(étude de 1400 mythes)
« un
mythe est étymologiquement un récit prenant la forme d’une histoire, expliquant
et justifiant l’état du monde, notamment en exposant l’existence d’une
rupture….au début le monde était ainsi….mais il est arrivé ceci…. »
« ..le
mythe est un récit, qui au sein de la société dans laquelle il s’énonce dit le
vrai….toutes les sociétés connues ont des mythes »
(comment
naissent les mythes ?) « ..ils sont souvent construits par
amplification, dramatisation, ou réduction de la réalité).
différence
entre mythe (passé lointain, fin tragique, protagonistes humains et non
humains) et légende (passé récent) et conte (temps indéterminé et fin heureuse) ».
Annick de Souzenellle :
« le
mythe est comme un puzzle de symboles, il nous introduit dans nos plus grandes
profondeurs par le biais d’une histoire ou plutôt d’une méta-histoire, d’un
récit qui se situe hors de l’espace et du temps. Ce récit peut sembler naïf et
banal et même trivial a priori….il n’en est alors que plus efficace, car ce
mythe a pour fonction de nous faire accéder à une réalité supérieure,
intransmissible à notre mental sans un truchement. Il est comme le disait Freud
« le rêve collectif de l’humanité ». Cet étrange récit déploie
devant nous le monde des arché, des principes qui constituent notre structure
profonde et qui nous concerne donc ici et maintenant. Le mythe nous parle de
notre vie et non d’un univers chimérique. »
Origine
grecque : mutos, même racine que le mot qui veut dire se taire, le
silence….c’est le récit de quelque chose d’indicible ou qui n’a pas de mot. Le
mythe parle de l’homme intérieur.
Symbole, dans son
etymologie est ce qui réunit (contrairement au diabolos qui dissocie). Le
symbole réunit le visible et l’invisible. (A de Souzenelle)
Marcel Brasseur
Provence,
terre de mythes et de légendes
Ed Poche,
essais P 160
« Pour
nous le mythe trouve son origine et sa raison d’être dans la sédentarisation de
l’homme archaïque à partir du Néolithique.
Avant, aux
temps des chasseurs-cueilleurs paléolithique, trouvant leur subsistance au jour
le jour au gré de leur poursuite d’un gibier abondant, le monde est magique.
C’est la
magie inscrite au cœur des cavernes, sur leurs parois peintes, qui régit la
relation de l’homme à l’univers. Les questions de survivance au-delà de
l’immédiat ne l’effleurent pas. Sa vie en horde l’éloigne des questions
fondamentales : paternité, propriété, conservation des biens.
Lorsque que
le premier homme sédentaire ouvrant le sol, plante pour la première fois la
première graine, tout change.
Ici commence
le Péché car, enfouissant la semence et la faisant germer, l’homme identifie
son acte à celui de Dieu, à sa création qu’il imite et organise. Il va
désormais devoir répéter inlassablement les mêmes gestes. L’agriculteur vivra
ainsi dans l’incertitude du lendemain, jour après jour, saison après saison.
Il lui faudra
inventer le dieu soleil, celui de l’orage, de la pluie, la Terre Mère pour se
soustraire péniblement à son angoisse existentielle.
C’est ici que
prend fin l’état d’innocence et que commence l’univers oppressant des mythes
qui domineront la vie spirituelle de l’homme jusqu’à la fin des temps.
Pour exister
chaque peuple a inventé les siens, et les mythèmes résolvant les problèmes
fondamentaux se retrouvent partout identiques, car nés des mêmes questions, des
mêmes besoins de survie personnelle et collective.
Nous baignons
ici dans un monde primitif de mentalité prélogique. Il n’existe pas de
distinction entre le réel et le fantastique : la raison ne contrôle pas
l’imagination ; c’est elle qui fait surgir « l’horreur tapie dans la
forêt »….
Henri Dontenville
Histoire de
la mythologie et grands héros de mythes, PB Payot, P 253
« Le
mythe fait image, porte un nom, engendre symbole. Or quels que soient les
progrès matériels, la vie humaine, tant publique que privée, comporte des mots,
des images, des sumboles. Ce sont des mots qui portent le trouvle ou la paix au
cœur des individus et des nations ; ce sont des images qui les rendent
tangibles aux sens et leur donnent puissance d’entraînement, et les symboles, à
leur tour, issus des images et des mots, ouvrent à l’esprit, l’une derrière
l’autre et jusqu’à l’infini, des perspectives ascendantes. Le mythe qui est
parole, image et symbole, est pour les hommes d’aujourd’hui
comme d’hier – même si, en leur orgueil, ils en ont peu conscience, - chair de
leur chair et pensée de leur pensée. Et demain à cet égard, sera come hier et
aujourd’hui, et c’est pourquoi, pour finir, ce livre se tourne vers les jeunes ».
Mythologie
Croyances,
mythes et légendes des payse de France », Paul Sébillot, Ed omnibus
La mythologie désigne l’ensemble des
textes et des paroles relatifs aux mythes ainsi que leur étude et la tradition
culturelle qu’ils fondent.
La mythologie est le lieu chargé de
l’histoire des mythes mais aussi celui qu’ils créent et le territoire de leur
étude.
Partenariat
Approche de coopération (plus ou moins
approfondie) basée sur une collaboration entre deux ou plusieurs organisations
qui partagent un engagement commun, visant un objectif qu’aucun des deux ne
pourrait réaliser seul.
Philosophie
Elle interroge notre rapport au monde.
Michel Serres : nous vivons une période avec
des éléments nouveaux qui ne nous permet plus de le penser tel qu’il était avec
les lunettes de nos prédécesseurs. Tout remettre en chantier : ce n’est
pas une reprise du passé, mais l’anticipation des conduites à venir.
Postulat
Est
l’expression du sens choisi pour la mise en œuvre du projet
Problématique
Présentation d’un problème sous ses
différents aspects OU l’ensemble des problèmes sur un sujet donné.
Projet
Matérialisation d’une intention qui
place dans une situation d’anticipation
Social
Ce qui est destiné à servir au bien de
tous (du latin qui concerne les alliés)
Ce qui est propre à la vie humaine dans
sont aspect collectif
Sociétal
Terme didactique qui qualifie ce qui
est relatif à la société aux valeurs sociales.
Synergie
Point commun d’énergies coopérantes.
Territoire
Définition de Mythotopie : Du
jardin au pays, le territoire se définit librement par les synergies existantes
et potentielles
Transdisciplinarité
Est la posture intellectuelle qui se
situe à la fois entre, à travers et au-delà de toute discipline.
Ce processus d’intégration et de
dépassement des disciplines a pour objectif la compréhension de la complexité
du monde moderne et présent. C’est un nouveau paradigme plus qu’une nouvelle
discipline.
Utopie
Se réfère au monde de l’imaginaire ,
Rêve de mythe possible.
L’u-topie est un lieu qui est à la fois
bon et idéal (eu-topos) et imaginaire (ouk-topos).